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Les boucles de création : le gagnant.

Le jury du jeu concours « les boucles de création » vient de désigner  Lodoïs  Doré pour son  texte « sacrifice ». Lodoïs Doré est conteur. Il réside dans la Drome. Pour lire son texte, cliquez ici.

Conformément au règlement, ce texte sera transmis à Bhuri Bai de la tribu Bhil pour la création d’une peinture originale que nous aurons le plaisir de présenter lorsqu’elle sera réalisée.

La peinture de Bhuri Baï de la tribu Bhi, support de ce concours d’écriture, est une fable bhil sur la cupidité que l’artiste a aussi intitulée « Sacrifice ». Bhuri Bai dit qu’elle a songé à cette illustration au moment du covid, redoutant que de nombreux hommes et femmes disparaissent au profit de la folie destructrice de certains.

« Un homme procède à une célébration sous un arbre sacré et rêve qu’il obtiendra fortune en sacrifiant un être humain. A son réveil il fait part de cette parole propitiatoire à sa famille et lui demande de mettre le rêve à exécution. Le sacrifice a lieu. La famille creuse au pied de l’arbre pour trouver le trésor. Toutefois, rien ne se produit et elle décide de procéder à un autre sacrifice. Mais l’araignée (située en haut de l’arbre), symbole de la préservation de l’ordre divin, craint que l’arbre sacré ne soit détruit par la multiplication des fosses en son pied, et alerte le village pour mettre fin à cette frénésie destructrice ».

La vie en bleu et Komal Bedi Sohal

DUPPATA prépare pour l’été 2025 une exposition immersive sur la peinture Gond avec le peintre Mayank Shyam et Padmaja Srivastava, spécialiste des arts vernaculaires indiens. Cette exposition accordera aussi une grande part aux travaux de la photographe Komal Bedi Sohal.

Après avoir consacré 30 ans de sa vie à la publicité, Komal a décidé de ne plus courir après les délais mais d’explorer la vie à travers la photographie. L’Inde, son pays natal, lui manquait ; elle est revenue et a commencé un nouveau chapitre de sa vie. Aujourd’hui, elle parcourt le monde pour des projets personnels et des missions spécifiques.

A travers ses images, elle cherche à capturer la beauté de la vie ordinaire, transformant les petits instants en moments extraordinaires

Son travail a été exposé dans des galeries et dans des expositions à New York, en Australie, en Europe, en Russie et en Inde et sur des plateformes renommées telles que Leica Fotografie International, Lens Culture, Women Street Photographers, Eyeshot, Little Box Collective,etc. Sa notoriété s’accroit chaque jour.

Barde et son bana

Elle vient d’être désignée lauréate du concours international de photographie « la vie en bleu ». A ce titre, elle sera en résidence d’artiste à Nice du 31 mai au 9 juin, et exposera ses œuvres à « Méditerranéo-La gare du Sud » à Nice pendant 3 semaines.

Toutes les informations relatives à cet évènement sont  à découvrir grâce aux liens suivants :
https://www.ximenaechague.com/opencall-lavieenbleu
Instagram: https://www.instagram.com/lavienbleuphotography/
https://linktr.ee/lavienbleuphotoresidency

« Earth to Earth »

Nous préparons pour la saison printemps-été 2025 une exposition itinérante intitulée « Earth to Earth »

Ce projet multifacette vise à honorer l’immense patrimoine culturel hérité de la tribu Pardhan Gond, dans le centre de l’Inde. Il a pour ambition de mettre en avant la relation profonde entre les Gonds et la Terre, ainsi que leurs rituels, leurs croyances et leurs traditions.
L’objectif est de créer une expérience immersive en présentant les étapes importantes de la vie, depuis la naissance de l’individu jusqu’à sa mort, grâce à une combinaison d’arts visuels, de narration et de documentation qui apportent un regard précieux sur leur mode de vie.
Le projet comprend une exposition de peintures et de photographies ainsi que des récits illustrant de manière vivante la culture Gond.

Cette exposition itinérante est le fruit du travail collectif de 4 acteurs principaux :
Mayank Shyam est un des peintres majeurs de l’art Gond contemporain (*) ; ses peintures réalisées avec les couleurs de la terre et des pigments naturels sont une contribution exclusive à ce projet collectif.
Komal Bedi Sohal propose des photographies qui dévoilent l’essence de la vie et révèlent la passion de l’artiste pour les histoires humaines,
Padmaja Srivastava écrit des textes qui confirme son immense expertise des arts vernaculaires de l’Inde et sa volonté d’en pérenniser la transmission,
L’association DUPPATA offre au  public une connaissance intime des artistes vernaculaires les plus importants en ce début de XXIe siècle et permet l’adaptation du projet pour la France, grâce à l’organisation d’espaces d’exposition et de conférences.

(*) Mayank Shyam, fils du célèbre Jangarh Singh Shyam qui a marqué l’exposition « Magiciens de la terre » au Centre Pompidou en 1989, présentera aussi quelques œuvres de son père.

L’exposition sera accompagnée d’un livre d’art rassemblant les peintures, les photographies et les histoires documentées du peuple Gond. Ses 40 premières pages sont consultables à : Earth to Earth

« The symphony of marriage”
de Mayank  Shyam
Format 55 x 76 cm,
pigments naturels sur  papier

Child marriages were prevalent in the past, In present times these are almost rare. Dudh Lotana is a traditional custom amongst the Pardhan Gonds where marriages between cousins, specifically between the maternal uncle’s daughter or the boy’s mother’s brother’s daughter, are common. This practice aimed to strengthen familial ties and maintain relationships between extended family members. The proposal for marriage is initiated by the boy’s parents and sent to the girl’s parents without necessarily involving the direct consent of the boy and the girl.

This is reflective of traditional arranged marriages where the families take the lead in arranging the union. However, it’s essential to note that these practices were more prevalent in the past and may still persist in some communities with deeply rooted traditions. In modern times, there’s a global shift toward individual autonomy, especially concerning decisions about marriage and relationships. There’s a greater emphasis on consent, personal choice, and individual agency in choosing life partners.
It’s common for certain customs and traditions, like « Lamasanai”, to arise in circumstances where economic factors play a significant role. In situations where the boy’s family is facing financial challenges or poverty, these traditions serve as a way to ensure that the prospective groom is capable of providing for the bride and her family after marriage… This custom involves a period before marriage where the boy demonstrates his readiness and ability to support a family. During Lamasanai, the boy lives with the girl’s family and takes on various responsibilities, such as fieldwork, woodcutting, cattle herding, and other daily chores. This period could span around three years and is a time for the boy to showcase his qualities—intelligence, hard work, perseverance, and ability to shoulder familial responsibilities. The expectation is for the boy to prove his “manhood” by starting a family through procreation, which is seen as a demonstration of his readiness and capability to support and contribute to the girl’s family. Before marriage, the boy seeks blessings from Marra Dev, asking for virility and strength.

Les galeries souhaitant participer à ce  projet peuvent contacter Christian Journet,
Tel : 06 79 01 55 83 / christian.journet@duppata.com

Contes, mythes et légendes

Malgré  leurs grandes  diversités culturelles,  les peintures vernaculaires  indiennes ont souvent pour  origine des  contes,  des mythes  ou des légendes.

Notre exposition à l’Espace  Cinko à  Paris, du  23 au  27 avril, en est un excellent  témoignage. Aussi, nous sommes  heureux de vous  proposer

des  visites  commentées chaque  jour de  16 h à  18 h.

Avec nos  partenaires, la  galerie Polysémie et la galerie anders  Hus, vous saurez tout de l’histoire de Bada Dev de la  tribu  gond, de  l’histoire de la  malédiction du crabe  de la  tribu warli, de l’histoire de  PilchuHadam et PilchuBudi de la  tribu santhal,  … Et  bien  d’autres  encore !

Pour  l’heure,  nous  ne résistons  pas  au  plaisir de vous  faire découvrir la  peinture  « 36 malices » de Reena Vansing  Valvi, et de vous conter son histoire : cliquez ici

Chefs d’œuvre de l’art vernaculaire de l’Inde

Avec d’autres partenaires spécialistes de l’Inde (les galeries Polysémie et Anders Hus), nous vous invitons à nous rencontrer à l’Espace Cinko à Paris,

du 23 au 27 avril prochain

afin d’y découvrir une sélection aussi complète qu’éclectique de chefs d’œuvre de l’art vernaculaire de l’Inde. Cette exposition pose un regard pertinent sur l’évolution de l’art rituel vers l’art contemporain de l’Inde.

L’Inde est une mosaïque de cultures locales. Certaines d’entre elles sont tribales et généralement animistes. Elles rassemblent les populations aborigènes de l’Inde désignées en hindi sous le nom « adivasis ». D’autres appartiennent à des traditions géographiques communes, partagées par des communautés d’origines diverses.

Leurs traditions consistent à effectuer des peintures sur les sols ou sur les murs des maisons. Ces œuvres sont souvent des moyens destinés à conjurer des mauvais sorts ou à rendre hommage aux esprits et aux divinités. Elles accompagnent les grands moments de la vie (les mariages, les moissons, etc.) et leur confèrent sacralité.

Peinture sohrai (à l’occasion des moissons) par Anita Devi, Jorakath village, Jarkhand, février 2024

Depuis quelques années, certains artistes provenant de ces identités culturelles donnent libre cours à leur singularité et à leur imaginaire pour  proposer des peintures sur papier ou sur  toile. Tous ces savoirs graphiques, qu’ils soient animistes ou empreints de mythes hindous, composent la peinture vernaculaire de l’Inde moderne.

Les boucles de création

Rédigez vous-même un court texte illustrant cette peinture
et gagnez une œuvre de l’artiste.

Cette peinture de Bhuri Bai (tribu Bhil) surprend et interroge. Que nous raconte-t-elle ? Bien sûr… Bhuri Bai le sait puisqu’elle évoque une histoire que lui racontait sa maman quand elle était petite.

Mais ne dit-on pas qu’une peinture raconte ce que l’œil du spectateur découvre, et ne dit-on pas aussi que l’imaginaire de chacun y construit sa propre histoire. C’est ce que nous vous proposons de faire. L’idée n’est pas de retrouver le récit qui a conduit Bhuri Bai à réaliser cette œuvre mais bien de vous proposer de rédiger :

un récit original totalement libre

Ce texte doit être rédigé en langue française exclusivement et devra porter en exergue vos nom et prénom ainsi que votre adresse email. Il ne devra pas excéder 500 mots.
Chaque texte devra nous parvenir avant le 15 mai 2024, par courriel uniquement, à l’adresse 

duppata.jeu.ecriture@gmail.com

sous  forme de fichier joint et sous format Word. Un accusé de réception sera immédiatement envoyé à l’auteur. Le jury désigné par DUPPATA sera seul juge des textes reçus. Sous un délai d’1 mois, le jury désignera le texte dont la qualité lui paraîtra émerger. Ce texte sera alors mis en ligne en accompagnement du récit originel de l’artiste Bhuri Bai, sur le site Internet

www.duppata.com

Le texte retenu par le jury sera transmis à Bhuri Bai. Il sera pour elle une nouvelle source d’inspiration. Nous lui proposerons alors de réaliser une nouvelle peinture sur papier de format 40 x 60 cm, à partir du récit du lauréat.

Cette œuvre unique sera directement adressée au lauréat, à titre de cadeau,
en remerciement pour sa contribution à
l’art vernaculaire indien.

Nouvelle année, nouvel élan

Suite à des dysfonctionnements techniques, notre site d’origine n’est plus accessible et nous procédons à sa restauration. Mais notre activité continue !

2024 a chassé 2023

Nous comptons sur vous pour écrire, peindre, écouter l'histoire 2024, en Inde et en France

« Réconfort », oeuvre de Man Singh, artiste Gond, acrylique sur papier, 56 cm x 38 cm